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En août 1966, personne ne connaît Donald Crowhurst… et rare sont ceux qui parient sur le navigateur britannique Francis Chichester qui quitte l’Angleterre pour accomplir le tour du monde en solitaire à bord de son 16 mètres Gipsy Moth IV… Celui-ci rentre 274 jours plus tard établissant ainsi le record du voyage le plus rapide autour du monde dans un petit bateau. Son aventure ayant été médiatisé par le journal du Sunday Times, il devient un héros britannique, est nommé chevalier par la Reine… et fait rêver toute une génération qui aspire à de grands défis.

Or, il n’en reste qu’un seul à relever : naviguer en solitaire sans escale autour du monde.

En mars 1968, la course du Golden Globe organisée par le Sunday Times est annoncée. Neuf hommes prennent le départ dont ce parfait inconnu Donald Crowhurst, simple amateur et père de famille (nombreuse), qui va défier la chronique en se lançant dans l’aventure…

Un seul terminera la course… et le mystère Crowhurst va naître.

Ce n’est pas la première fois que le cinéma s’inspire de la vie de Donald Crowhurst mais la particularité du film « le jour de mon retour » de James Marsh (ou « the mercy » en anglais) est d’essayer de décortiquer comment Donald Crowhurst se laisse prendre par un rêve qui finalement, devient réalité, le dépasse et se transforme en croix.

Le choix du réalisateur est également de poser la question de la peur que chaque navigateur doit affronter. Or, la plus forte est-elle celle de la mer, celle des médias (ne parle-t-on pas de « tempête médiatique ») ou celle du regard de ses proches ? Si Colin Firth joue parfois du Colin Firth ( mais qui l’en blâmerait ?), Rachel Weisz est parfaite dans le rôle de l’épouse aimante et inquiète qui fait face tout en aspirant à un happy end qui tarde à venir.

Le jour de mon retour (the mercy), de James Marsh

Avec Colin Firth, Rachel Weisz et David Thewlis

Date de sortie en Suisse Romande : 7 mars 2018

Date de sortie en Suisse Allemande : 29 mars 2018