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« La vie de Chuck », quand les gestes simples sont remarquables

« La vie de Chuck », quand les gestes simples sont remarquables

Virginie Hours – Juin 2025

L’histoire :

Alors que les catastrophes naturelles s’enchaînent et qu’un professeur de littérature essaie de rentrer chez lui malgré le chaos ambiant, des panneaux et des slogans publicitaires remercient un dénommé Charles Krantz pour ses 39 ans d’existence. Qu’est-ce que cet inconnu a bien pu faire pour mériter ainsi les derniers honneurs ? C’est ce que le réalisateur américain Mike Flanagan nous propose de découvrir dans un film atypique inspiré d’une nouvelle de Stephen King.

« La vie de Chuck » de Mike Flanagan

Avec Tom Hiddleston, Chiwetel Ejiofor, Karen Gillan, Mark Hamill

Date de sortie Suisse : 18 juin 2025

Date de sortie France : 11 juin 2025

L’autre facette de l’écrivain Stephen King

Stephen King est un écrivain particulièrement connu pour ses livres d’épouvante. Pourtant, il a aussi écrit des livres plus accessibles dans les domaines de la science-fiction ou du fantastique. C’est ainsi que le film Stand by me de Rob Reiner réalisé en 1986 était déjà directement inspiré d’une de ses nouvelles. Le réalisateur Mike Flanagan est un habitué de l’exercice : après Jessie (2017) et Doctor Sleep (2019), c’est sa troisième adaptation d’un récit de Stephen King, la nouvelle « La vie de Chuck » étant publiée dans le recueil « Si ça saigne ». Comme à son habitude, il respecte la structure tout en conservant un ton plus positif que le texte d’origine.

Une division trinitaire

Comme si nous passions de l’infiniment grand à l’infiniment petit, le film est divisé en trois parties qui se répondent tout en pouvant être traitées indépendamment. Néanmoins, chacune d’elle est intéressante à des niveaux divers.

La première met l’accent sur un professeur de littérature qui constate l’effondrement du monde : les feux de forêt dévastent le Canada, la Californie est séparée du continent suite à un tremblement de terre, des hordes de réfugiés se dirigent vers le Nevada… Et le pire de tout : le réseau internet ne fonctionne plus ! Cette description de la fin de notre univers est pertinente et crédible, glaçante et comique à la fois. La seule annonce qui continue à circuler est celle remerciant un parfait inconnu pour ses 39 ans d’existence… Car se souviendra-t-on des politiciens, chanteurs, influenceurs lorsque notre propre fin arrivera ? Ne resterons-nous pas dans les mémoires pour le bien que nous avons pu faire autour de nous ? Et si l’essentiel justement était la qualité des relations qui nous entourent ? Car la terre et la nature nous survivront, le temps de présence humaine étant si négligeable à l’échelle des milliards d’années d’existence de l’univers… Cette mise en bouche surprenante n’est pas pessimiste mais factuelle.

Elle nous ouvre sur la deuxième partie, moment où nous faisons la connaissance d’un comptable surnommé Chuck qui assiste à une conférence sur la finance du XXIème siècle. Cet homme va connaître son quard d’heure de gloire en se mettant soudainement à danser au rythme de la batterie d’une jeune musicienne de rue… Cette joie spontanée se révèle contagieuse, et n’est pas sans penser aux différents pianos disséminés dans les gares et les places où les musiciens confirmés ou non peuvent offrir aux passants un moment de bonheur gratuit. Ces instants paraissent comme des petites bulles de joie ou de sérénité, des occasions de se rapprocher les uns des autres et de vivre un instant communautaire tout simple. Le réalisateur le montre bien alors que les trois protagonistes prennent un verre ensemble avant de se quitter difficilement, conscients d’avoir vécu un instant magique. Cette seconde partie révèle que sous son aspect monochrome, Chuck cache une vie intérieure fascinante qui ne demande qu’à s’exprimer si on lui en laisse la possibilité. N’est-ce pas le propre de chacun ? Il tient ce don de sa grand-mère qui voulait que la joie soit plus forte que la tristesse.

La troisième partie éclaire les deux premières. Bien que sa jeune vie ait été marquée par le deuil et les séparations, Chuck est entouré d’amour. Ce petit garçon aux grosses lunettes s’épanouit au milieu de choses simples, des vers de Whitman à une classe de danse de salon en passant par un grand-père qui lui révèle que les mathématiques sont aussi de la poésie. Un secret se cache dans la tour de la maison victorienne qu’il habite. Est-il nécessaire de tout savoir ? L’important est de se souvenir que « je suis vaste, je contiens des multitudes ».

Les images sont très esthétiques et nous emportent parfaitement d’un monde à l’autre. Lorsque le film s’achève, peut-être restons-nous sur notre faim, espérant d’autres signes ou faits expliquant comment Chuck a offert du bonheur autour de lui pendant les 39 ans de son existence. Ou peut-être est-ce à chacun d’entre nous justement de les imaginer ?

Voici un conte presque philosophique qui nous est offert, rythmé par une voix off omniprésente.

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