Festival Mme De Stael-Pascale MelaMot de la Directrice, Pascale Méla…

« Pour cette troisième édition, nous poursuivons la ligne artistique choisie lors de la création du festival de Théâtre aux Jardins en 2017 : de grands auteurs, de grands textes que l’on appelle « classiques » car ils ont traversé les siècles et parlent aujourd’hui encore à toutes les générations, celles qui les découvrent, et celles qui les retrouvent, des comédiens confirmés, des mises en scène respectueuses du texte mais novatrices…

… le plus grand auteur anglais Shakespeare, le plus grand dramaturge russe Tchekhov, le grand auteur classique français Racine, un prix Nobel de littérature Harold Pinter, et le plus grand auteur du théâtre de boulevard, Feydeau.

Lundi 3 juin – Hamlet – William Shakespeare

Mise en scène : Xavier Lemaire

Avec : Grégori Baquet, Manuel Olinger, Julie Delaurenti, Philipp Weissert, Pia Chavanis, Didier Niverd, Christophe Charrier, Olivier Denizet, Stéphane Ronchewski, Laurent Musy, Ludovic Thievon.

Durée : 2 heures

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©photo Lot

Le metteur en scène Xavier Lemaire (Molière 2015) signe une adaptation de deux heures, fougueuse, dynamique, moderne, accessible, sans aucun temps mort, sans occulter la force du verbe et du lyrisme chers à Shakespeare, dans laquelle les comédiens entraînent le public dans un spectacle où se mêlent le drame, le rire, la passion, l’amour et les combats.

Sur scène, pour décor, deux escaliers mobiles qui suivant leur placement et leur éclairage suggèrent les différents lieux que traversent les personnages. La musique, moderne et épique, soutient l’action et en révèle les moments forts. Les costumes nous entraînent dans l’univers d’un royaume imaginaire rappelant série et BD d’Heroïc Fantasy.

Mardi 4 juin – La Mouette, Anton Tchekhov

Mise en scène et adaptation: Philippe Person

Avec : Florence Le Corre, Mickaël Délis, Sylvie Van Cleven, Philippe Person, Pascal Thoreau

Durée 1h20

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©Anthony Magnier

Dans cette pièce mythique du maître incontournable du théâtre russe qu’est Anton Tchekhov, chaque personnage est chacun à sa manière, en quête d’absolu. L’amour, l’art, l’écriture sont les lieux privilégiés des désirs, des conflits et des illusions. Cette version adaptée pour cinq acteurs se concentre sur le désir des uns et des autres, des uns pour les autres.

Mercredi 5 juin – Andromaque, Jean Racine

Mise en scène: Anthony Magnier

Avec : Emilie Blon-Metzinger, Anthony Magnier, Julien Saada, Audrey Sourdive, Nathalie Lucas.

Durée : 1h30

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©Céline Zug

De toutes les tragédies de Racine, Andromaque est celle qui produit le plus d’effet au théâtre par l’énergie et la vérité des passions, une continuelle alternance de crainte et d’espérance, de terreur et de pitié. Créée en 2002 la troupe d’Anthony Magnier propose une relecture originale des grands textes du répertoire. Ses comédiens sont formés par les plus grands noms du théâtre et sont sur les plus grandes scènes dont celle de l’Odéon et la Comédie Française.

Jeudi 6 juin – Trahisons – Harold Pinter

Mise en scène : Christophe Gand

Avec : Gaëlle Billaut-Danno, François Feroleto, Yannick Laurent

Durée : 1h20

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©Alexandre Icovic

Sous les bavardages anodins, Harold Pinter dissèque les liens du triangle amoureux. Une femme, deux hommes, trois amours…

Emma et Jerry se retrouvent deux ans après leur rupture. Elle est la femme de Robert, meilleur ami de Jerry. Le mari, la femme, l’amant : Pinter s’empare du trio le plus éculé du vaudeville pour ne garder que l’adultère, source inépuisable de trahisons et de mensonges dans lesquelles les trois personnages s’empêtrent.

Vendredi 7 juin

Feu la mère de Madame

Et

Mais n’te promène donc pas toute nue !

Georges Feydeau

Mise en scène : Raymond Acquaviva assisté de Florent Mousset

Avec : Aurore Medjeber, Marion Jadot, Jérémie Laure, Michaël Zito, Florent Mousset

Durée : 1h15

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Mais ne…
©Matthieu Camille Colin

« Les deux pièces présentées ici montrent deux caractères de femmes diamétralement opposés, l’une acariâtre et autoritaire, l’autre adorable et légère. 1916 c’est l’époque où le féminisme commence à frémir, où pendant la grande guerre les femmes quittent leur foyer pour remplacer dans les usines les hommes engagés au combat, prenant ainsi une part active au destin de la société. 2018 la condition féminine a évolué mais le rapport des couples est resté le même. Oui Feydeau est bien par son intemporalité un classique à l’égale de Molière.