[av_post_meta]

 Crédit photo: «Athlètes», projet mené en 2002 par le photographe américain Howard Schatz sur la morphologie  des champions selon la discipline sportive pratiquée.(http://www.howardschatz.com) 

L’impression de vivre les Jeux ne vous lâche pas. De nombreux outils numériques interactifs et des installations permettent d’explorer  la grande histoire et les petites anecdotes de cette aventure planétaire.

Les trois niveaux se visitent dans une spirale descendante. Dès l’entrée  vous êtes happés par un muséographie mettant parfaitement en scène toutes les émotions qui animent les JEUX!!!

Le  musée Olympique de Lausanne

Retour sur les origines. Vous êtes en Grèce antique, de jeunes sportifs convergent vers le sud du Péloponnèse. Dans leurs rêves une cité, Olympie, et son stade où ils vont se mesurer les uns aux autres.  Courses, javelot, lutte, sauts….que le meilleur gagne! La philosophie des olympiades est alors très différente de celle d’aujourd’hui: renforcer le sentiment d’appartenir à une même culture et une même religion à travers le monde grec.

Etape suivante: zoom sur le XXème siècle. Comprenez l’inspiration visionnaire d’un homme, Pierre de Coubertin, fondateur des JO modernes qu’il souhaite ambassadeurs (vecteurs) des valeurs d’universalisme, de paix et d’humanisme.  Découvrez aussi l’évolution extraordinaire de ce projet ambitieux  depuis Athènes où les premiers jeux modernes se tiendront en 1896, Stockholm  1915, qui rassembla pour la première fois les cinq continents, jusqu’à Sotchi en janvier dernier.

A l’étage suivant, les Jeux sont ouverts. A travers des objets qui racontent les exploits des champions (skis, costumes de patinage…), vous   revivez des moments mythiques qui ont marqué nos mémoires. Deux espaces audiovisuels vous permettent une immersion totale au cœur des Jeux, grâce à des écrans géants incurvés qui passent en boucle des séquences vidéo.

Au dernier niveau, vous entrez dans la tête  de ces sportifs qui ont tous un parcours de sacrifice et d’exigence pour devenir des champions. L’exposition vous transporte dans le village olympique.  C’est dans cet univers dont le public ne connait que peu de choses, que se vit la préparation aux compétitions, les doutes, les drames et les joies qui rythment le quotidien de cette communauté multiculturelle.  En épilogue à ce parcours très réussi à travers l’aventure olympique, une galerie à 180° vous offre, comme dans un écrin géant, d’admirer une très émouvante collection de médailles d’or qui ont récompensé les champions depuis les premiers Jeux jusqu’à aujourd’hui.

Un petit espace est réservé aux jeux paralympiques. En les mettant en scène à part, le musée a reproduit la réalité.  Dommage, ce serait un vrai message d’universalité que de voir dans le même stade et au même moment Usain Bolt courir le 100 mètres et Hassia El Hannouni, athlète malvoyante, décrocher l’or sur 400 mètres.  Ces athlètes représentent tout autant, et peut-être même un peu plus, les valeurs et le dépassement de soi qui façonnent le rêve olympique.

Musée Olympique

Quai d’Ouchy, 1

1006 Lausanne, Suisse

tel: +41 21 621 65 11

De 9h à 18h: du 1er mai au 14 octobre (tous les jours)

De 10h à 18h: du 15 octobre au 30 avril (Mardi à Dimanche) fermé les Lundis (sauf lundi de Pâques ou événements spéciaux), le 25 décembre et le 1er janvier

Que de beaux concerts de jazz au Victoria Hall de Genève en 2016 ! Rencontre avec celle qui les organise: Elisabeth Christeler

Depuis des années, les plus grands noms du jazz viennent illuminer nos soirées jazz au Victoria Hall de Genève. Mais qui est capable d'attirer dans notre cité à la fois Keith Jarret, Ahmad Jamal, DD Bridgewater et même dernièrement…

Charles Lloyd Jason Moran

Le grand Charles Lloyd semble défier le temps, les modes et l’espace. Issu de Memphis, il a puisé son art aussi bien à la source du Mississippi qu’à celle des bluesmen da sa ville natale avec lesquels il a eu le privilège de pouvoir…

Le duo Hiromi et Stanley Clarke pour une soirée jazz exceptionnelle le 1er Mars au Victoria Hall de Genève

Hiromi sur scène ? C’est simple : une tornade en petites touches… noires et blanches ! Nourrie au biberon de Bach et de Liszt autant que de Peterson et de Jamal, la pianiste ne saura jamais choisir entre une ballade romantique, une…