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Au ciné, « Les enfants vont bien »… et nous aussi !

Au ciné, « Les enfants vont bien »… et nous aussi !

Virginie Hours – Décembre 2025

L’histoire :

Jeanne (Camille Cotin) mène une vie solitaire depuis que sa compagne l’a quittée. Un jour et sans crier gare, sa sœur Suzanne (Juliette Armanet) débarque chez elle avec ses deux enfants Gaspard et Margaux. Elle confesse se sentir « fatiguée ». Dans la nuit, elle disparait, laissant une lettre à Jeanne dans laquelle elle lui confie la garde des enfants. Celle-ci essaie de la retrouver tout en faisant face à ces nouvelles obligations et à une priorité : faire que les enfants aillent bien…

« Les enfants vont bien » de Nathan Ambrosioni

avec Camille Cottin et Juliette Armanet

Date de sortie Suisse et France : 3 décembre 2025

La genèse de l’histoire

Chaque année en France près de 15 000 personnes décident de tout quitter, de littéralement disparaitre. Au Japon, un terme précis existe pour désigner ces disparus : les « évaporés ». Emu par la pièce de théâtre Disparu de Cédric Orain jouée au Festival d’Avignon en 2019, marqué par l’histoire même de sa sœur qui part du jour au lendemain en Nouvelle-Zélande, le réalisateur Nathan Ambrosioni nous offre un film particulièrement réussi sur le sujet. Pas de larmes ou de drame ! En choisissant de ne pas condamner ni juger Suzanne et sa décision mais de se concentrer sur les autres, il offre au film et aux spectateurs un espace de liberté… Sa motivation n’appartient qu’à elle, elle n’a pas abandonné ses enfants puisqu’elle les a confiés à sa sœur, elle a le droit de disparaître sans être recherchée. Cette part de mystère nous renvoie à nos propres réflexions. « Pouvez-vous concevoir qu’elle puisse disparaître et quitter ses enfants par amour ? » questionne la juge aux affaire familiales.  Nathan Ambrosioni choisit de se concentrer sur ceux qui restent, les « dommages collatéraux », Jeanne et les enfants. Quel impact sur son entourage a sa décision ? L’image de Suzanne avec sa part de questions sans réponse devient ainsi secondaire et permet au film de ne pas être moralisateur. Afin de coller le plus à la réalité, le réalisateur s’est documenté auprès d’un policier, une assistante sociale, une juge aux affaires familiales. Il a ainsi demandé à cette dernière de faire une audience comme s’il était Jeanne. « Elle s’est prêtée au jeu et je voyais à quel point ces gens faisaient preuve d’humanité » raconte-t-il.

Un autre deuil

Nathan Ambrosioni est un surdoué. Réalisateur autodidacte, Les enfants vont bien est son cinquième film après notamment l’excellent Tonie. Camille Cotin y jouait déjà le personnage d’une mère solo qui gérait l’éducation de ses quatre adolescents. Dans l’univers du réalisateur, les pères sont absents ou incapables… De nouveau, Camille Cotin incarne cette figure, une Jeanne tout en pudeur et en douleur à la fois, mais qui fait face à une réalité qu’elle n’a pas choisie. Elle est ainsi écartelée entre sa vie personnelle très réglée par son travail d’assureur et le deuil d’un amour qu’elle ne parvient pas à faire. Tout est bousculé avec l’arrivée inattendue de ces enfants alors qu’elle-même n’en a jamais voulus. « J’en ai deux pour le prix d’un » se moque-t-elle. Par touche, Nathan Ambrosioni nous montre comment, après les premières réactions de colère et de refus, le quotidien s’impose… Jeanne accepte petite à petit, par touche, de transformer sa vie. C’est un film sur l’attente, le deuil, les questions sans réponse. L’été passe, la rentrée des classes se profile. « L’histoire commence par un traumatisme pour aller vers la vie. La lumière. L’acceptation » explique Nathan Ambrosioni.

Autour de Camille Cotin, le casting est parfait : Monia Chakri est l’ex qui au nom de leur 12 ans de vie commune, ne la laisse pas tomber, les deux enfants Nina Birmanet (6 ans) et Manoã Varvat (10 ans) sont attachants et jouent très juste, mention spéciale pour le jeune savoyard. Il est particulièrement bluffant, plein de douleur contenue, portant un fardeau trop lourd pour lui.

Un film est d’une très forte sensibilité sans être larmoyant. Une réussite !

La qualité du film a été saluée par un Valois de diamant au Festival du Film Francophone d’Angoulême et le Best Director Award et au Karlovy Vary International Film Festival. 

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