A la recherche d’une vue imprenable? L’auberge du Col de Sochaux a tout pour vous séduire.
Depuis Montreux la route grimpe fort. N’oublions pas que nous sommes encore sur les coteaux de Lavaux. La route en lacet demande un peu de concentration, surtout si vous en profitez pour admirer le lac en même temps!
Après avoir quitté les vignes, la route s’enfonce dans la forêt, nous livrant de temps en temps des trouées sur le panorama. Peu d’habitations, nous entrons dans la partie la plus escarpée.
A l’approche de l’auberge nous ressentons l’arrivée vers le Col. Quelques maisons et une végétation plus clairsemée annoncent les alpages. Voici enfin l’auberge, reconnaissable avec son toit en tavaillons caractéristique des chalets du Pays-d’Enhaut dont l’un des plus connu est le Grand Chalet du peintre Balthus à Rossinière.
La vue depuis la terrasse est à couper le souffle. On devine Villeneuve au pied du Gramont et la Riviera. Quelques taches multicolores nous montrent que les parapentistes apprécient aussi ce paysage grandiose. Par temps dégagé vous pourrez même apercevoir Genève. C’est peut-être l’occasion de vous laisser tenter par un vol en bi-place. Avoir déjeuné à l’auberge vous offre une réduction.
Depuis le Col vous pouvez aussi rejoindre les Rochers-de Naye, le Pays d’Enhaut et la Gruyère. Une autre possibilité pour rallier l’auberge est de prendre le train jusqu’au Rochers-de-Naye et de randonner jusqu’à l’auberge. L’auberge est aussi un refuge offrant chambres et dortoirs.
Pour déjeuner : des produits d’en-haut! Du fromage bien sûr et des fondues, mais pas seulement. Profitez de l’occasion pour goûter les rebibes de l’Etivaz, ses alpages ne sont pas très loin. Et si vous avez de la chance vous pourrez déguster la tarte à la raisinée.
N’oubliez pas l’appareil photo et les jumelles!
* « rebibes » désigne à la base des copeaux de bois en forme de rubans. Cette utilisation est attestée dès le 18ème siècle dans les cantons de Vaud et de Fribourg. On la retrouve aussi à Neuchâtel dès le début du 19ème. Le sens actuel de « copeaux de fromage » s’est développé dans le Vaud à la fin du 19ème siècle. Le terme s’est maintenant diffusé dans toute la Suisse romande.
(Source: Patrimoine culinaire suisse)